J'ai appris avec amusement que lorsque je suis venu ici en manœuvre pour plastronner des officiers de l'école de St Cyr Coetquidan durant mon service militaire, j'étais donc dans la forêt de Brocéliande avec mon LRAC (Lance Roquettes Anti-Char).
Nous arrivons dans le petit village de Tréhorenteuc où nous retrouvons le guide, puis nous partons ensemble pour la journée.
"La fontaine de Barenton, anciennement Berenton, est une fontaine merveilleuse
mentionnée dans plusieurs sources médiévales. Elle est mentionnée vers 1160
comme une fontaine pouvant déclencher la tempête. A la fin du XIIème siècle est
est associée à la légende arthurienne et devient un lieu d'épreuve pour les
chevaliers de la cour de Bretagne. Indissociable de la forêt de Broceliande,
elle a néanmoins connu moins de succès que cette dernière. Ainsi apparaît-elle
souvent dans les textes médiévaux sans être nommée."
Le Val sans Retour :
"En septembre 1990, la forêt de Paimpont a brûlé pendant cinq jours. Après
cette catastrophe, les dons ont afflué de toute la France pour financer le
nettoyage et la replantation. Pour marquer cet évènement, l'artiste François
Davin a créé l'Or de Brocéliande, souvent appelé Arbre d'Or. C'est un
châtaignier doré à la feuille d'or (90 grammes d'or le recouvrent), et il est
entouré de cinq arbres noirs qui symbolisent la forêt brûlée ainsi que toutes
les forêts détruites par la négligence ou le profit. L'or symbolise
l'immortalité, notamment celle de la forêt. Il fut installé au bout de la digue
du Miroir aux Fées le 10 août 1991.
L'Arbre d'Or est devenu la nouvelle
légende de Brocéliande. L'artiste a voulu évoquer les bois d'un cerf des
anciennes religions et qui symbolise Merlin."
Le beau lac du Miroir aux Fées :
L'eau ultra ferrugineuse qui s'écoule dans les bois :
Le siège de Merlin :
"Cette roche a été sculptée par l’érosion. Appelée aussi la Roche Dentelée,
elle est située sur les hauteurs du Val Sans Retour, dans la lande. C’est ici
que Merlin vient s’asseoir au coucher du soleil pour méditer à sa forêt…"
Le Rocher des Faux Amants :
Petits & grands écoutent l'histoire du guide
Le Château de Comper
"Le mot Comper viendrait comme Quimper du mot breton Kemper qui signifie
«confluent». Effectivement, le site est extrêmement lié à l'eau puisqu'il est
entouré par une série d'étangs. Comper aurait appartenu à Salomon, roi de
Bretagne (IXe siècle) mais le château n'entre véritablement dans l'histoire
qu'avec les barons de Gaël-Montfort, dont le premier a été Raoul, compagnon de
Guillaume le Conquérant avec lequel il a combattu à Hastings.
Dès le XIIIe
siècle, Comper est considéré comme l'une des plus fortes positions de Haute
Bretagne. Il a été le théâtre de nombreux combats et de sièges. Il est passé aux
mains de plusieurs familles : En 1370, il est ravagé par Bertrand du
Guesclin. Au début du XVe siècle, il devient le fief des Laval. En 1467, le
comte Guy XIV de Laval y fait rédiger la "Charte des usements et coutumes de
Brécilien" qui divise la forêt en parcelles ou breils et indique les droits et
obligations des usagers de la forêt dans chacune de ces parcelles. Au XVIe
siècle, Comper passe aux mains des Rieux puis à celles des Coligny. L'épisode
le plus célèbre de l'histoire de Comper se déroule pendant les guerres de la
Ligue catholique entre les partisans du roi de France et les catholiques
(ligueurs). Les hommes du duc de Mercœur finissent par perdre la place à la fin
de 1595, après une longue résistance. En représailles, trois ans plus tard,
Henri IV fait démanteler Comper. Le château passe ensuite aux mains des la
Trémoille. Le 28 janvier 1790, un parti révolutionnaire brûle la moitié ouest
du logis central, qui a été reconstruit au XIXe siècle par Armand de Charette
dont les initiales figurent sur l'une des nombreuses cheminées du
château.
Le château, à l'origine à peu près carré, se composait de quatre tours
d'angle, reliées entre elles par de hautes murailles.À la porte d'entrée se
trouvent une herse et un pont-levis.
Aujourd'hui, un chemin enjambe les
douves asséchées par le manque de pluie et le domaine est passé de l'histoire à
la légende puisque le château abrite les expositions du Centre arthurien (voir ci dessous). Le
Grand Étang est associé au lac de la fée Viviane qui cache aux yeux des curieux
le château de cristal construit par Merlin pour sa belle élève."
" Le Grand Étang est associé au lac de la fée Viviane qui cache aux yeux des
curieux le château de cristal construit par Merlin pour sa belle élève."
--
Durant le repas du midi pris sur des tables en bois, nous avions pu manger au son de la harpe de cette jeune fille, qui bien entendu liera connaissance avec Kapu.
Théhorenteuc, l'église de l'abbé Gillard :
" Elle possède également une église unique en son genre qui délivre un
message de tolérance à ses visiteurs. C'est dans cette ville qu'a été envoyé
l'abbé Gillard, car il contrariait le clergé avec ses idées. Il a décidé de
reconstruire une église dans cette petite commune, et pour cela il fut aidé par
deux prisonniers allemands : un menuisier qui fabriqua les bancs et la voûte en
coque de bateau ainsi qu'un artiste peintre qui réalisa quatre tableau
représentant à la fois le monde celte, la légende arthurienne et le
christianisme. Dans cette église, les vitraux, les tableaux et même une
mosaïque installée par un artiste contemporain en l'honneur de l'abbé
représentent des éléments de ces trois monde, que l'abbé veut en harmonie. Pour
cela il a dû trouver un tronc commun entre ces trois monde, qui est le graal. Ce
dernier est fréquemment représenté, c'est pourquoi l'église porte aussi le nom
de chapelle du graal. Elle est dédiée aussi à la sainte Onenne. L'abbé est
actuellement mort et enterré sous l'église. "
Le Zoo de Pont Scorff
Une journée sous la pluie lors de la visite d'un zoo, ça gâche presque tout. D'autant plus que ce zoo était d'une moins grande envergure en qualité et espèces que Branféré.
Je trouve toujours triste de voir tout ces animaux emprisonnés, alors que la création les avait mis avec perfection dans un environnement naturel pour chacun. A présent que tout décline et que l'homme détruit de façon exponentielle, on tente un peu de les sauvegarder de ci de là, et donc dans des zoos, devenu des musées du vivant.
Quelle tristesse dans ces yeux...
Une amusante ribambelle du fait de la pluie.
Il a plu toute la journée. (sur la droite, deux chèvrepoules en liberté)
La Presqu'ile de Quiberon
Une balade avec Zam dans ce bel endroit. Une avancée de terre dans la mer prise d'abordage par les embruns.
La plage des surfeurs
(non non Zam n'a pas perdu une boucle d'oreille)
De belles plantes des sables qu'on penserait presque artificielles :
Huuummm !!! Mais c'est cher !!! (souvenir : merci Jérémy)
Bon, on fini sur des boites de thon, quelle meilleure conclusion ? :oD
--
Prochaine mise à jour, Kapu prend le train et Zam et moi allons chez Lolette du côté de Perros Guirec. Enfin la mise en ligne de la pléthore de photos de Mini Prout !
(ça fait plus de 6 mois tout ça, il serait temps de clôturer !)
Voila déjà décembre qui approche, et je n'ai toujours pas clôturé les images de juillet j'en suis même loin ! Mais ça permet aussi après quelques temps, de faire revenir des souvenirs qui commençaient à s'assoupir.
Malestroit - Morbihan
Le diable à la gauche de St Pierre :
Rochefort en Terre - cité de caractère
(là ou nous mangerons le soir)
(église du XIIeme siècle)
C'est l'heure du petit resto montré plus avant ci dessus, avec un invité surprise :
(pour moi :p)
Puis une façon de digérer avant la ballade dans la ville illuminée :
Zoo de Branféré
Anne tourne chèvre :
La bande des joyeux farceurs :
Voila, pas de trop de commentaires, justes des photos. Il y en a encore beaucoup à traiter en y mettant mon petit coup de pinceau final.
Prochaine mise à jour : la forêt de Brocéliande, Le zoo de Pont Scorff et Quiberon.
"À l'origine, le château de Josselin possédait neuf tours. De nos jours, il n'en
reste que quatre, le château ayant été partiellement démoli en 1629 sur ordre du
Cardinal Richelieu."
Dans Josselin, deux chauffardes prennent le sens interdit :
Le "papier cul du géant vert" dixit la personne ci dessus :
(celui qui connait le nom de cette plante gagne une boite de thon)
Et le soir on a dîné au Café de La Tour à Ploërmel :
Situé sur une petite ile, nous prenons un bateau navette pour nous rendre à la visite de ce Cairn très bien conservé.
Nous voila débarqué :
De derrière :
Là, Kapu fait sa "cairneuse" :
Sur la route du retour, nous visitons d'autres sites Caillouteux :
Le musée du poète ferrailleur
sur la route pour s'y rendre, on s'arrête quelques minutes pour jeter un œil à ça :
Puis on arrive :
Une petite ambiance Blade Runner pour cette dernière photo.
Un musée fort sympa, de l'art naïf de qualité, une sorte de Tim Burton campagnard sans le côté macabre.
-- J'ai énormément tardé à mettre en ligne le récit du mois de juillet, mais avec la rentrée et ma recherche de logement, pas facile. Et puis il y a tellement de photos ! A suivre... -- (ne vous faite pas vacciner contre la grippe A !)
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir; Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige; Valse mélancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
- Ajout d'une petite balade en stock datant d'avril 2009 -
J'attaque directement à mon arrivée dans le clou du spectacle, la renommée cathédrale d'Evreux :
"Notre-Dame d'Évreux est née d'une bâtisse déjà reconstruite, puis incendiée
comme la ville en 1194. La nef, rehaussée sur ses grandes arcades romanes par
Gauthier de Varinfoy, contraste avec le chœur gothique rayonnant, accolé à
partir de 1260. De remarquables vitraux rehaussent l'espace, troué de
lumière. Le transept, bâti après la réparation des sacs de la Guerre de Cent
Ans, offre en effet une tour-lanterne à la croisée.
La façade flamboyante du
bras nord, conçue par Jehan Cossart, ponctue magistralement au XVIe siècle à
l'érection du volume transversal. La Renaissance, tardivement introduite,
laisse de précieuses clôtures de chapelles et le portail ouest, logé sous
la grande rose.
La manière française triomphe aux tours dissemblables qui
l'encadrent. Menés par François Galopin, les travaux scellent au début du
XVIIe siècle, l'achèvement de l'église. Au rhabillage classique relevant le
côté sud succède, au nord, une superposition de supports bagués, dans l'esprit
de Philibert Delorme.
La cathédrale fortement restaurée au XIXe siècle par
Denis Darcy, architecte diocésain, sous la direction de Viollet-le-Duc,
souffrira des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. De récentes
réfections ont redonné à l'édifice son lustre d'antan et son vigoureux « clocher
d'argent », haute flêche coiffant la tour - lanterne du transept qui le domine
depuis le Moyen Âge.
La chapelle absidale dite de la Mère de Dieu fut
construite par l'évèque Jean La Bahue en 1465 en commémoration du sacre de Louis
XI . On y trouve une Vierge à l'enfant statue de pierre polychrome, qui date du
début du XVIe siècle.
Le chœur renferme des stalles qui furent offertes en 1377 par Charles le
Mauvais, tandis que tout autour, s'ouvrent 13 chapelles dont les clôtures de
bois sont du XVIe siècle. La chapelle d'axe est dédiée à la Mère de Dieu. Elle
fut construite entre 1461 et 1470 et possède une statue de la Vierge à l'enfant
du XVe siècle. Un retable peint anonyme, représentant le Christ et les
apôtres, se trouve dans la dernière chapelle nord, il date du XVIIe siècle, à
l'entrée du bas-côté sud de la nef, se trouve également un calvaire de terre
cuite du XVIIIe siècle. La chaire, installée en 1811, provient de l'abbaye du
Bec Hellouin, elle a été sculptée en 1675."
Au dessus de ma tête, le nouvel et bel orgue :
A côté de la cathédrale, le musée d'Evreux, avec ici une exposition sur " la hache et la meule " au néolithique et le reste du musée à visiter avec ses expositions permanentes:
"Le musée d'Évreux (ou musée de l'ancien évêché) a ouvert dans les années 1960.
Il occupe l'ancien évêché d'Évreux, édifice de la fin du XVe siècle relié à la
cathédrale par un cloître.
La salle archéologique a été aménagée dans les vestiges souterrains de l'ancien
rempart d'Evreux daté du IIIème siècle après J.C. Y sont exposés divers objets
domestiques et religieux du paléolithique à l'époque gallo-romaine. Parmi les
plus belles pièces figurent deux remarquables bronzes gallo-romains.
Au
rez-de-chaussée, les deux premières salles évoquent l'histoire, la géographie et
les traditions du département de l'Eure et de la ville d'Evreux. La troisième
salle présente des collections du Moyen Age et de la Renaissance, et la dernière
est consacrée à la statuaire médiévale.
Le premier étage rassemble des
peintures des XVIIème et XVIIIème siècles et des objets d'art décoratif. Le
deuxième est dédié à la peinture et la sculpture du XIXème ainsi qu'à des
collections du siècle suivant, principalement vouées à l'abstraction. Quant au
troisième, il abrite des collections des XIXème et XXème siècles et accueille
des expositions temporaires. "
Quelques clichés dans le rez de chaussé :
(mode discretosse Nokia N96)
Heinrich Frederic Schopin
Peintre (1804-1881)
Evreux il y a longtemps, par Henry Thomas Schafer (1854-1915)
Zam au réveil :
Dans le sous sol, la salle des vestiges, située dans des remparts du IIIeme siècle. Un endroit tout de même exceptionnel, superbement aménagé et cerise sur le bateau j'avais ça pour moi tout seul :
Vers 16h un appel survient pour l'expo sur le néolithique avec un guide, j'ai suivi le début mais j'ai préféré continuer ma balade en allant gambader dans Evreux.
A la sortie de la cathédrale et du musée, on arrive directement sur des petits canaux datant de bien loin dans le temps, irriguant le centre ville par la rivière l'Iton.
"Un canareu sur un mureu qui picorait du pain dureu...heu...ah...non..."
En passant, clin d'oeil urbain sur un "öen" Xantia qui n'a pas vraiment de pot :
Ici, une danse de déchets pris au piège cassent un peu l'ambiance :
Nous revoilà pour la réunion annuelle du Couvent, dans le petit bled bucolique de Laborie, à côté du un peu moins petit bled de La Chapelle d'Alagnon, dans le Cantal.
Ont répondu présent : Véro "Zam", Anne "Kapu", Béa, Céline "Nelcie", Odile "Mère Veilleuse" & Jean "Stronger", Armelle & Bernie, Monique & René et moi.
Du soir tout le monde était arrivé, sauf Armelle & Bernie qui venaient de Limoges et prenaient la route le samedi matin. Ils ont eu la désagréable expérience de crever un pneu sur la route. On pourra en conclure qu'ils aiment se faire attendre !
---
Le lendemain, était prévu la visite d'une fromagerie, mais suite à un changement d'horaire de celle ci, nous avons annulé et nous sommes rendu directement, guidé par nos antennes, à la visite prévu d'une miellerie locale. Puis en retour sommes passé explorer la petite ville de Murat.
Les photos n'étant pas permise à l'intérieur, j'en dirais juste quelques mots.
Au début, passage d'un film expliquant l'incroyable ingéniosité des abeilles, leur cohésion et organisation sociale étant une perfection, à en rendre ridicule celle de l'homme moderne d'ailleurs. J'avais récemment étudié un peu cet insecte formidable et essentiel, et ce passage par cette miellerie a fini de me convaincre et de me charmer. Dés que je trouve, je m'inscris dans un stage d'apiculture.
A l'intérieur, tout les outils de l'apiculteur sont exposés; le clou de tout cela étant une ruche sous verre avec une petite piste d'atterrissage où l'on voit arriver les abeilles leurs récoltes plein les pattes, les gardiennes à l'entrée, et toute la ruche qui s'active derrière la vitre, chacun dans son domaine. Ces connaissances " innées" chez des insectes qui ne vivent pas plus de 2 mois (hormis les reines) laissent admiratif. Toutes ont un rôle et s'y tiennent, et la reine supervise tout ça en patrouillant parmi ses troupes sur l'étendue de cire alvéolé.
C'est incroyable et génial, mais on se blase de tellement de merveilles de la vie ! J'aurai pu regarder cette activité des heures, presque honteux de ma condition. Tellement d'êtres humains ne servent à rien ou détruisent la vie, alors qu'elles s'y activent sans faille, pollinisent et rendent la nature si belle.
Cet insecte et sa fonction sont sans nul doute une des plus belles merveilles de la création. Comment s'expliquer autant d'intelligence et de savoir dans un si petit corps à la si courte durée de vie... Ceux qui désignent le hasard masque en fait leur ignorance. Cet être minuscule pourrait bien être une porte vers la spiritualité...
Bref, oublions tout ce sérieux avec cette photo :
- Nous sommes donc arrivés accoutrés d'antennes, à la grande surprise de l'apiculteur, qui a mis un temps pour s'en remettre -
(merci à stronger pour ses idées loufoques qui pimentent nos retrouvailles)
A la fin du film et de la petite visite, il est possible d'acheter divers productions locales à base de miel, de pollen, de gelée royale ou de propolis, du comestible au produit de salle de bain, et de conception bio bien entendu.
Fin de la balade, les abeilles rentre à la ruche pour butiner dans les stocks :
(IoI le bronzage, bicolore, une vrai abeille, enfin un gros bourdon)
Après une nuit de sommeil, un barbecue est lancé pour le repas du midi :
(Zam se pelle l'oignon)
" Château " de Jarrousset, Commanderie Templière et Dolmen
Dans le secteur du village de Gaspard, nous sommes passé voir ce chatounet, qui est plutôt les restes d'un château reconverti en ferme.
Une pwalushette de campagne croisa notre route :
La commanderie Templière de Celles :
Laissée visiblement à l'abandon (enfin une partie, l'autre est aménagée et habitée) nous n'avons pu qu'en visiter les extérieurs.
Ça doit sentir la poussière là dedans...fermée donc, ce qui est frustrant car j'ai trouvé ces infos sur le net : " Commanderie, y compris le réfectoire avec son plafond à caissons et
sa cheminée, le dortoir, la cheminée de la grande salle du premier
étage de l' aile Ouest, l' église romane et sa chapelle Nord et la
croix du cimetière (cad. C 518 à 520) : classement par arrêté du 24
septembre 1990observations : Seule commanderie ayant conservé ses aménagements
intérieurs ; Inscription 21 03 1988 (arrêté) ; Incendiée en
1360, reconstruite en 1370."
Une araignée géante étant prête à sortir nous dévorer, nous avons préféré fuir loin.
Le Dolmen :
Depuis mon récent dernier week end en Bretagne (salut Lolette & Jacques), me voila à nouveau prêt d'un dolmen (et que dire en juillet prochain, à Carnac). Je ne sais plus le nom du bled par contre, si quelqu'un s'en souviens, qu'il le pose en commentaire.
Le Dolmen est assez paumé, situé en pleine prairie dans les alentours tout aussi paumés d'un petit village enfoncé dans la campagne. Béa et Zam resteront en arrière car elles ont eu trop peur des serpents (!) IoI !
"Situé sur un promontoire rocheux surplombant le village de Polminhac et la
vallée de la Cère, le château de Pesteils possède un donjon de 40 m de haut, des fresques du
XVe siècle, des plafonds peints, des meubles et une ancienne cuisine qui a reçu le
pris La Cornue. Le château présente en outre une exposition permanente de
vingt personnages de cire réalisés par le Musée Grévin pour l'ancien musée
d'Aurillac, évoquant la vie passée de la famille de Pestels."
Les photos n'étant, comme souvent, pas permises à l'intérieur, je n'en ai faite que 3 ou 4, volées en fermant la marche. Il est clair que sinon, on imagine bien les nuées de touristes blaireaux photographier tout et n'importe quoi en rafale, à en rendre épileptique tout le monde pendant que le guide essaie d'en placer une. Nous avions déjà les honneurs ici d'une batterie de dindes de Bandol à grandes gueules et accents marseillais, ce qui suffisait amplement à torpiller l'ambiance de ce plongeon dans le temps.
(réplique du château en 4000 allumettes)
Puis nous prenons la route d'Aurillac et passons voir le château de St Etienne, qui ressemble plus à présent selon moi à une lugubre prison qu'à un château.
Château de St Etienne, Aurillac.
" Château primitif du père de Saint Géraud, il comporte une ancienne tour carrée
qu'on croit être d'origine et un vaste bâtiment reconstruit au XIXe siècle à
l'initiative de Louis-Furcy Grognier dans le style du Palais des papes à
Avignon. En effet, on redécouvrait l'origine locale du pâtre Gerbert et on
venait de lancer une souscription municipale pour lui ériger une
statue.
Après avoir été utilisé par l'évêque de Saint-Flour pour former
ses maîtres d'écoles, le même maire décide de la faire racheter par la ville
d'Aurillac et de confier aux Frères des Écoles chrétiennes le soin d'y établir
une école normale d'instituteurs qui restera dans ces lieux jusqu'au père de
Georges Pompidou.
La Maison des volcans a été installée en 1972 dans
l'aile gauche du château par la ville d'Aurillac ainsi que le laboratoire du Professeur
Brousse de l'université de Paris-Sud. Il vient de recevoir les collections
minéralogiques de l'ancien Musée Jean-Baptiste Rames créé en 1853 par et H.Deparieu. Réaménagé en 1997, il est devenu le Muséum des volcans et propose
une visite interactive à l’aide de maquettes, de minéraux, de films et de bornes
informatiques."
Vue d'Aurillac depuis le petit parc du château :
---
Retour au gite pour une bonne dernière soirée...
(encore une peluche pour Cro...J'ai toute une ménagerie à présent...Manquerait plus qu'on m'offre des couches...)
(la photo collector de cette session 2009 ! Allah l'abeille)
(Béa n'ayant pas été sage, la sorcière Armelle l'a transformée en lézard)
---
Le lendemain, la routine des fins de séjours se met en place, on mange les restes de la veille, puis ça astique, ça range, ça fait ses bagages et c'est le grand partage des denrées superflu que chacun embarque avec lui.
Dans cette ambiance douce amère de départ, j'en profite pour faire un dernier tour du secteur avec Zam :
Récit photo de 3 jours (de temps superbe) du côté de la Bretagne avec Séverine & Jacques. Une mise en bouche avant d'y repasser à nouveau durant 2 semaines en juillet.
Ah, et il y a aussi bien entendu aussi Mr Mini prout :
"L’ancienne cathédrale Saint-Tugdual à Tréguier est l'une des neuf cathédrales de
Bretagne. Construite en style gothique aux XIVe et XVe siècles, le bâtiment
comporte cependant une partie romane (tour Hasting) conservée de la cathédrale
romane antérieure. La cathédrale a cette remarquable particularité de posséder
trois tours, toutes prenant appui sur le transept.
L'évêché de Tréguier
fut créé en 950, et les premiers évêques durent se contenter d'une cathédrale
construite en bois. On entreprit vers le milieu du XIe siècle, la construction
d'une cathédrale en pierre. Celle-ci était de style roman primitif. La tour
Hasting actuelle en était le clocher. Si la cathédrale romane de Tréguier fut
achevée par ce clocher, comme de coutume, on peut supposer qu'elle fut
construite entre 1090 et 1110, sur un plan basilical bénédictin [1]. Sa
construction aurait donc été entreprise par l'évêque Hughes de Tréguier et
financée par les fils d'Eudes Ier de Penthièvre comte en Bretagne (frère puiné
du duc Alain III) puisque Eudes Ier mourut en janvier 1079 (il est enterré dans
l'abside de la cathédrale de Saint-Brieuc). En 1339 on commença la
construction de la cathédrale gothique, mais la guerre de succession du Duché de
Bretagne avec l'occupation anglaise arrêta les travaux. Ceux-ci, interrompus au
niveau de la troisième travée, reprirent par après et eurent lieu
essentiellement entre 1363 et 1371. Une nouvelle campagne de travaux démarra en
1380 et se prolongea jusqu'en 1425. Cela permit la réalisation du chœur et de
son déambulatoire. Quant à la flèche surmontant la tour sud, elle ne fut achevée
qu'en 1785. Elle a été endommagée lors des tempêtes de décembre 1999.La
cathédrale est nommée en l'honneur de Tugdual de Tréguier, religieux du Ve
siècle."
-Tombeau de St Yves, St patron des Bretons et des avocats-
Vers le cimetière :
(Allemands morts en france durant la 1er guerre mondiale)
(J'espère pour le proprio que le sol n'est pas aussi courbé que le laisse penser la façade)
"Le château de la Roche-Jagu est une forteresse qui fut construite au XVe siècle
et restaurée en 1968. Il est situé sur le territoire de la commune française de
Ploëzal dans les Côtes-d'Armor en Bretagne. Sa situation au sommet de la rive
gauche du Trieux qui est très abrupte, permet d'avoir un point de vue
exceptionnel sur les alentours et notamment sur le fleuve qu'il était autrefois
chargé de surveiller. Le monument qui lui appartient depuis 1958, est
actuellement géré par le conseil général des Côtes-d'Armor qui y organise les
visites, de fréquentes expositions thématiques et des événements culturels.
Durant l'été 2006, l'exposition concernait le lin, plante qui fut longtemps
cultivée et transformée en Bretagne. Ses jardins sont en visite libre, mais des
ateliers guidés y ont également lieu."
S'en suis une visite du grand parc entourant le château :
Un bananier et deux bananes (la photo est mauvaise, mais bon, c'était ca ou je devais m'assoir sur mon chambrage)
"L’église de Brélévenez est bâtie sur la colline dominant la ville de Lannion. La fondation de l’église remonte au XII ème siècle ; elle est
attribuée au chevaliers-moines de Montjoie, branche de l’ordre du
Temple.Les fondateurs laisseront leur nom à la commune ; en effet Brélévenez est la traduction de Montjoie en breton. Le chevet de style roman et le porche sud en granit rose appartenaient à l’édifice initial. Le clocher-tour sera ajouté au XV ème siècle ; de style gothique,
il comporte deux niveaux et se termine par une flèche ajourée.
Une autre tour, couverte d’une feuille de plomb, est également ajoutée à cette période. A l’intérieur, on peut découvrir une mesure à grains provenant du
manoir du Cruguil ; elle servait à évaluer la quantité de grains founis
par les paysans à la paroisse pour s’acquitter de la dîme. On remarquera aussi trois beaux retables du XVII ème siècle ainsi
qu’une mise au tombeau polychrome datant du XVIII ème siècle. Un bel enclos paroissial entoure l’église ; on peut y découvrir un
reliquaire d’attache et une chapelle ossuaire datant tous deux du XV
ème siècle.
Un escalier de 140 marches permet d’accéder à l’église à partir du centre-ville de Lannion. L’église est consacrée à la Trinité ; le pardon se célèbre donc le dimanche de la Trinité."
(toutes ces tombes si proches autour, des moules sur un rocher)
(Bon, c'est un R, mais famille Gode - Popers, ca aurait était vraiment violent !)
Jardin public de Lannion, Parc Ste Anne
Lannion, ville fleurie 4 étoiles.
(ben moi je m'en tape, je pionce)
(là moyen la dose d'orties, et non lolette, c'est pas ma cabanne)
: Dixit Lolette : " La Croix Chelou "
Le cimetière des sœurs du couvent St Anne (kapu :oD) :
" Le château de Tonquédec est situé sur la commune du même nom, en Bretagne. C'est
un des monuments les plus visités du département des Côtes-d'Armor. L'un des
plus impressionnants vestiges médiévaux français, les ruines du château fort de
Tonquédec, à 8,5 km de Lannion, se situent dans un beau cadre de verdure et
dominent la vallée du Léguer. Le début de la construction du château remonte
au XIIe siècle. Le château fort se visite d'avril à octobre, et l'on peut le
louer pour des tournages de films, des séances photo et des événements divers.
Il fut le décor du film "Que la fête commence", avec les acteurs Philippe Noiret
et Jean Rochefort.
Du haut de sa corniche rocheuse, les ruines du château
de Tonquédec, avec leurs onze tours et une enceinte close, dominent la vallée du
Léguer. C'est un véritable vestige de la Bretagne féodale. Le début de la
construction remonte au XIIe siècle par la famille de Coëtmen - Penthièvre,
puînée des ducs de Bretagne. Il a été démantelé sur ordre du duc Jean IV en l'an
1395 à cause d'un conflit l'opposant aux Penthièvres. En effet, Rolland II et
Rolland III de Coëtmen, vicomtes de Tonquédec, se sont alliés à la rébellion d'
Olivier de Clisson. La reconstruction de l'édifice debute à partir de 1406
par Rolland IV de Coëtmen. Il a ensuite changé plusieurs fois de propriétaires,
avant d'être classé comme place forte pour l'artillerie en 1577. La famille de
cette époque (Goyon de La Moussaye), étant protestante, était donc en désaccord
avec le roi Henri IV. Pendant les guerres de la Ligue, le château sert de
cachette aux huguenots, il est finalement démantelé vers 1626 sur décision de
Richelieu. Le château appartient actuellement aux descendants des bâtisseurs."
Puis les alentours :
Ici s'achève ce week end bien rempli, merci pour tout à Séverine et Jacques.
___
Petit final photo bonus Miniproutesque & autres :
---
ps : Pour être informé des mises à jour de cet album photos souvenirs de voyages, laisser son adresse mail dans la case newsletter, en haut à gauche, et ne rien décocher à l'inscription. ;o)
Après quelques sept heures de route, me voila arrivé à Thonon les bains, en Haute Savoie, sur les rives du très grand Lac Léman.
Après avoir gracieusement pu garer ma voiture dans le parking souterrain, fief de mon cousin, je suis de suite sollicité par mes nièces Anaïs & Jade afin de découvrir leurs trésors !
(gnark ! gnark !)
Doubles Duos, Bourvil et Fernandel réincarnés en figurines Pet Shop
Ah, et voila le chat :
Le lendemain matin, un petite reprise de contact de Thonon en allant gambader sur le port :
MEILLERIE
L'après midi, on se replonge dans les souvenirs des vacances de jeunesses ici en famille, en allant retrouver le petit village de Meillerie, puis d'aller pêcher à flanc de montagne, parmi les buses, les hérons et les poules d'eau.
Un chat intrigué par les asticots, qui finalement retournera se vautrer à l'ombre
(les beaux yeux !)
Voila tous ce qu'on aura pêché :
Une moule ! Bravo à Manuel...
Après ces vains efforts, nous allons niaquer une glace :
Ensuite, nous allons explorer un peu les recoins de Meillerie :
La pierre Jean Jacques Rousseau :
(dédicace subtile à SoniaM)
La première fois que je suis allé à cette pierre, j'avais emmené dans mes bagages de vacances " les rêveries d'un promeneur solitaire " de JJR justement, j'en ai lu une partie sur le banc à côté, c'était un beau clin d'œil du destin.
Sur la route du retour, les ronds points d'Evian fêtent Pâques :
(avis aux goinfres pilleurs, ce sont des faux)
Et donc du soir, quelques chocolateries :
Morzine & Abondance
Allez hop, je vais m'enfoncer dans les hauteurs, pour mieux redescendre dans les bases, y retrouver la grandiose nature et m'y ressourcer l'âme.
Je voulais me rendre à Sixt Fer à Cheval, mais je me suis retrouvé bloqué par une voie non déneigée. Preuve que la neige était encore bien là en hauteur, des gens skiaient toujours en avril :
Doucement, je monte, je monte :
...j'atteins, sans ma barbe, le secteur bucolique d'Abondance :
"L'abbaye d'Abondance se situe au cœur des montagnes, dans les Préalpes du Chablais, entre Léman et frontière suisse. Elle est classée au titre des Monuments Historiques depuis la fin du XIXème siècle.
Elle est la pièce maîtresse du
Pays d'art et d'histoire de la vallée d'Abondance, label décerné en 2003 par le Ministère de la Culture et de la Communication.
Encore intacte, l'abbaye,
fondée au XIIème siècle par des Chanoines Réguliers de Saint Augustin, dévoile la puissance d'une architecture gothique de montagne et recèle de fabuleux trésors artistiques. A voir: des peintures murales du XVème siècle dans le cloître, des peintures en trompe l'oeil du XIXème dans l'église abbatiale récemment restaurée et l'exposition De l'histoire à l'art: patrimoines sacrés en Vallée d'Abondance dans l'ancien monastère."
Le bout du bout (du bout du bout) :
(! oups !)
(Abbaye fondée en 1094)
Comme le prouvera ce coucher de soleil sur le Léman, il se faisait tard. Fin de la journée.
IVOIRE Après avoir dis bonjour au lapin de ma tante Sonia
et repris quelques forces
me voila arrivé sur les côtes d'Ivoire :
Suisse & Genève Château de Chillon
Un autre château (privé lui) plus loin dans les terres :
Et une maison au look original :
Puis Genève, où je me rend avec Monique :
(église orthodoxe)
Et non, ce n'est pas une naine sur la photo ! Ça démontre bien la particularité des bâtiments de ce quartier, où les fenêtres sont situées à une hauteur surprenante.
(musée des beaux arts)
(revoilà Jean Jacques)
(:)
(j'en vois qui rapprochent leurs truffes de l'écran...Elea !)
(la fameuse place du Molard)
(photo-pensée pour Nanuq)
:oD
(Kapu & Zam, rentrez vos langues!)
Le lendemain matin, je repartais chez moi par les montagnes, dans des conditions limites :